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Les carnets web de l'écrivain Stanley Péan

Jour 11 (bis): Paris… je reviens! (Mais Montréal ne me manque guère…)

Me revoilà donc à Paris, après un voyage en TGV un peu plus long que prévu — il faut toujours s’attendre à des délais! Du coup, je me suis mis à craindre d’être en retard aux studios parisiens de la SRC pour mon enregistrement et ne me suis rendu compte qu’une fois arrivé ici que j’avais mal calculé avec le décalage horaire, que j’étais requis par l’équipe de Vous m’en lirez tant à Montréal à 17h00 heure locale et non pas 16h00.

J’en profite donc pour faire un dernier petit résumé de la rencontre d’hier, chez Ombres blanches, qui nous a encore une fois permis à Brigitte et à moi de présenter les Allusifs et Bizango à un public pas si nombreux, certes, mais intéressé. Sans doute le côté intimiste de ces rencontres les invalideraient-elles aux yeux de la chroniqueuse économique Nathalie Elgrably-Levy du Journal de Montréal, qui s’en prend ces jours-ci au financement public des arts et des lettres avec des arguments dignes des beaufs de comptoir. À la trappe, la culture et ses artisans qui, comme le savent tous les gens sensés, ne sont qu’un troupeau de sans-talents qui s’enrichissent en parasitant l’État.

Inutile de dire que même dans la France de Sarkozy, malgré les dérives du discours de la droite (comme la très savoureuse sortie du ministre des Affaires européennes Laurent Wauquiez cette semaine sur «le cancer de la société française»), je ne m’ennuie pas trop de la petitesse, de l’étroitesse d’esprit et de la mesquinerie des soi-disant leaders d’opinion du pays qu’il me faudra tout de même réintégrer samedi… Ah, misère…

May 12th, 2011
Catégorie: Commentaires, Lectures, Réflexions Catégorie: Aucune

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