Jour 1: Amsterdam, à nouveau
Il y a quelques années, Lady I, ma mère, m’a ironiquement surnommé la «madone des autocars» en raison de tout ce temps que je passe sur la route entre Montréal et Québec. Ce printemps, on pourrait momentanément troquer ce sobriquet pour la «madone des aérogares». Je suis de retour en Europe, donc, un mois et demi après mon précédent voyage trans-Atlantique.
Petit matin de grisaille et de tranquillité au terminal D de l’aéroport d’Amsterdam qui n’a rien pour évoquer Brel, dont j’écoutais quelques chansons hier matin à Sainte-Foy en compagnie de mon Philippe. En fin de compte, l’Amiral Rozankovic — dont je m’enorgueillis de l’amitié réciproque qui nous unit — m’a cueilli hier après-midi à Berri pour me conduire à Trudeau. Neuf heures plus tard, assis dans l’aire d’embarquement de mon vol vers Cardiff, je rédige ces quelques lignes, histoire de faire le point.
D’abord, mon itinéraire: je séjournerai à Swansea au Pays de Galles pour prendre part à un colloque universitaire dont je dois prononcer mercredi la conférence de clôture en ma qualité de président de l’UNEQ; ensuite, je finirai la semaine à Londres, avec à mon agenda quelques rencontres de discussion/négociation sur d’éventuels échanges de résidence d’écrivains entre la Grande Bretagne et le Québec. À travers tout ça, je me permets de rêver d’une petite virée chez Ronnie Scott, pour compenser ce que je manque en ayant quitté la métropole québécoise avant la fin du Festival international de jazz de Montréal, pourquoi pas?
July 5th, 2010Catégorie: Nouvelles Catégorie: Aucune
