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Les carnets web de l'écrivain Stanley Péan

Causer littérature

Ce qu’il en faut de volonté pour s’arracher à une sympathique tablée pour sauter dans un bus de nuit! Si ce n’était de l’émission à animer demain matin, je serais volontiers resté à la Pizzeria d’Youville pour prolonger le plaisir des échanges avec les écrivaines et écrivains en lice pour l’édition 2008 du Prix littéraire des collégiens : en l’occurrence, Robert Lalonde, Stéfani Meunier, Pierre Samson, Lise Tremblay et Élise Turcotte. Voyons-y un effet de la tempête d’hier, l’assemblée de collégiens qui s’entassait dans l’air d’animation de la Librairie Pantoute du Vieux Québec était fort agitée et fébrile. La discussion avec mes collègues en compétition amicale était conséquemment plus animée que celle de la semaine dernière chez Olivieri (événement dont, je m’en rends compte maintenant, je n’avais même pas fait mention sur ce blogue!). Interpellés par les jeunes sur l’écriture en général et leur oeuvre en particulier, les cinq finalistes n’ont pas hésité à leur ouvrir la porte de leur atelier respectif…

Sans rien enlever aux quatre autres, j’étais vraiment ravi de retrouver enfin Lalonde, avec qui j’ai fait plus d’une tournée en Europe, dont j’admire le travail et dont la présence a décidément modifié la dynamique de la table ronde. Quel personnage charismatique, tout de même, aux idées claires, aux propos articulés! Ses interventions véhémentes ont rythmé le débat de belle manière. Et au moment de quitter à contrecœur la pizzeria où nous soupions tous ensemble avec, entre autres, mon compère Denis LeBrun (de chez Pantoute et du Libraire) après coup, je savais que Lalonde continuerait à stimuler avec humour, érudition et passion le repas.

Prochain rendez-vous, Sherbrooke à la fin de mars…

March 7th, 2008
Catégorie: Commentaires, Événements, Nouvelles Catégorie: Aucune

2 commentaires à propos de “Causer littérature”

  1. Venise a écrit:

    Robert Lalonde ? Quand il y est, on ne parle pas de neige et de tempête. Il est une tempête en soi, secoué par une poudrerie d’émotions et une rafale de mots.

  2. Stanley Péan a écrit:

    Et comment, Venise! Et ne comptez pas sur moi pour vous contredire à ce sujet!

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