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Les carnets web de l'écrivain Stanley Péan

Caraquet, la dernière aurore…

Pour une dernière fois, avant de m’en aller, je regarde par la porte-patio du chalet le jour se lever sur la plage de Bas-Caraquet. Dans une couple d’heures, ce sera le brunch des poètes à la boulangerie Grains de folie, la dernière occasion de côtoyer les collègues qui ont fait de cette quinzième édition du Festival acadien de poésie à Caraquet un franc succès.

Hier matin, par exemple, Josephine Bacon, Daniel Dugas, Jacques Prosper Bazié et moi-même prenions part à une table ronde animée avec grâce par Serge Patrice Thibodeau et portant sur les thèmes de la marginalité, de l’identité et de la création, une discussion fort enjouée, vraiment, stimulante même, qui a permi de constater ce qui nous unissait malgré la diversité des expériences, des démarches, des origines.

Après le lunch avec les kids et leur mère en après-midi, littéralement crevé, je me suis assoupi sur un fauteuil transatlantique, étendu en face de la baie des Chaleurs, tout à fait disponible à ces rêves étranges et le plus souvent tourmentés qui m’ont poursuivi jusqu’ici. Il y a certes cet habituel fond de mélancolie qui ne me quitte guère, et au coeur duquel il m’est arrivé de me complaire, mais aussi autre chose de moins aisé à cerner, qu’il me faudra explorer et analyser plus en profondeur.

August 7th, 2011
Catégorie: Commentaires, Réflexions Catégorie: Aucune

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