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Les carnets web de l'écrivain Stanley Péan

Ça s’lève à l’Est (neuf heures plus tard)

Tout juste débarqué à Sainte-Foy, je mets en ligne ce billet écrit ce matin…

Le premier exploit consiste à se glisser au grand lit sans réveiller ma belle Laura, qui dort en grinçant intensément des dents comme d’habitude. (Mais à quoi donc peut bien rêver ma fille?) Le second, du même ordre, à récupérer mon ordinateur puis aller, sur la pointe de pieds, vers la porte-patio qui donne sur la terrasse. Ce n’est déjà plus l’aube, mais le petit matin est paisible, rythmé par les chuchotememts du fleuve un peu gris. Que racontent ses vagues qui viennent se briser sur le rivage, au pied de la falaise. Hier, à notre arrivée à ce motel de Saint-Jean-Port-Joli où nous séjournons, Laura me demandait si c’était la mer qui s’ouvrait à notre regard. On est bien tenté de dire oui, tant le fleuve prend ici une ampleur maritime.

L’après-midi et la soirée chez Denis LeBrun, vers le chalet duquel avaient convergé sa famille et celle de Claire, étaient plus qu’agréable. Bien mangé (Denis avait cuisiné, à l’occasion de son propre anniversaire, poulet tandoori, lapin en sauce aux chanterelles et flancs de porc BBQ), bien bu, bien rigolé. Éternel séducteur, mon Philippe a même eu le temps de s’amouracher d’une des nièces adolescentes de Denis, la belle Érica, de l’étreinte de qui il a fallu l’arracher hier soir à la plage autour du feu de camp, à l’heure du dodo. Il roupille les bras en croix dans le lit qu’il partage avec Patsy, tel le chérubin qu’il n’est plus. Tantôt, au réveil qui ne saurait tarder, il réclamera sans doute sa belle d’hier. Heureusement pour lui, nous avons accepté l’invitation de retourner bruncher avec les LeBrun et Taillon à Saint-Roch-des-Aulnaies, avant de reprendre la route de Québec en début d’après-midi – et dans mon cas, celle de Montréal en soirée.

July 6th, 2008
Catégorie: Commentaires, Réflexions Catégorie: Aucune

Un commentaire à propos de “Ça s’lève à l’Est (neuf heures plus tard)”

  1. Venise a écrit:

    Oups, j’ai fait des pieds et des mains pour vous envoyer un message, en prenant pour acquis que WordPress ne voulait toujours pas de moi … (Non, non, je ne le prends pas personnel !) Je m’y suis pris par un grand détour, via Le Libraire en fait, pour vous acheminer ce message important important parce que agréable aux oreilles d’un écrivain. Allez à cette adresse qui vous mènera à l’éloge de votre recueil de nouvelles :
    http://www.voir.ca/blogs/christian_boisvert/archive/2008/07/09/livre-quot-autochtones-de-la-nuit-quot-de-stanley-p-233-an-lecture-int-233-ressante-sur-fond-noir.aspx

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