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Les carnets web de l'écrivain Stanley Péan

Autour de minuit, sur la 20 (en rappel)

Ma foi, voilà qui deviendra une habitude: rédiger par anticipation quelques lignes destinées à mon blogue, alors que je suis toujours à bord de l’autobus qui me ramène dans la métropole. Remarquez, ç’aurait pu ne pas se faire cette semaine, compte tenu des problèmes que j’ai avec mon nouvel ordinateur portable (tout juste âgé de deux semaines!)…

Autre habitude en devenir: acheter Philosophie magazine au kiosque à journaux du terminus de Sainte-Foy juste avant de monter dans le bus. Après des cahiers spéciaux consacrés à Camus et à Épicure, dans les deux derniers numéros, l’édition courante du magazine propose de revister les Méditations de René Descartes. Ce que je fais au son de la musique de Brad Meldhau, dont j’anticipe déjà avec grand bonheur le concert au Palais Montcalm de Québec, le 25 avril prochain. (Envoûtante relecture d’un vieux hit de Pearl Jam, la chanson «Black Hole Sun».)

Avant de quitter Sainte-Foy, j’ai regardé pour la première fois depuis quelque temps Tout le monde en parle. Je tenais surtout à y voir et entendre le compère Laferrière, qui revendique son identité nipponne et pourquoi pas? Plus encore que lors de ses précédentes visites, Dany (Windsor Kléber, de ses véritables prénoms, mais les Haïtiens savaient déjà ça!) a mis à profit sa grande aisance télévisuelle, son charisme irrésistible et sa vivacité d’esprit. (On se rappellera toujours avec délectation sa formule assassine sur Richard Martineau qui, aux dires de Laferrière, «vit intellectuellement au-dessus de ses moyens» et «dépense plus qu’il possède», si bien «qu’un jour il fera faillite et des huissiers se présenteront à sa porte»…)

— Je prends souvent le métro et personne ne me reconnaît jamais, de lancer ce soir Dany Turcotte en réponse aux doléances de Josianne Balasko sur les inconvénients de la vie de célébrité.

— Non, ils te reconnaissent, de rétorquer Laferrière, moqueur. C’est juste que tu ne les intéresses pas!

Je lirai avec plaisir son nouveau bouquin, Je suis un écrivain japonais.

Intéressante prestation de l’actuelle ministre libérale de l’immigration et des communautés culturelles du Québec, la jeune et jolie Yolande James. Manifestement moins à l’aise et moins articulée que Laferrière, la dame a toutefois du charme et du chien. Beaucoup plus que le chef plutôt terne de son parti, en tout cas… (J’écris «prestation» à dessein, le plateau de Guy A. étant devenu la scène de prédilection pour les politiciens en mal d’exposure…!)

April 7th, 2008
Catégorie: Auditions, Commentaires, Lectures, Réflexions Catégorie: Aucune

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