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Les carnets web de l'écrivain Stanley Péan

Au lendemain de l’adieu

JM Steve Péan

Demain, ça fera deux semaines qu’il nous a quittés. Les funérailles de Jacques Michel Steve Péan, mon frère aîné, mon parrain, ont eu lieu hier à l’église Saint-Thomas d’Aquin de Sainte-Foy, la même où s’étaient tenues celle de Gérald il y a un peu moins de deux ans. Mes deux frères aînés sont morts, tous les deux à l’âge de 58 ans. Je n’ai pas l’habitude ni l’envie de donner mes émotions en spectacle. Mais j’ai promis aux membres de ma famille, à ceux et celles qui assistaient à la cérémonie comme à ceux et celles qui hélas ne pouvaient se joindre à nous, de mettre en ligne ici l’hommage que j’ai rendu à mon frère. Alors, puisque chose promise, chose due, voici donc le texte en question.

Depuis l’annonce du décès de Steve, depuis qu’il a été convenu que je prendrais à nouveau la parole au nom de ma famille pour l’occasion, je n’ai cessé de chercher comment esquisser pour vous le portrait du disparu. Aux funérailles de Gérald, je vous avais confié qu’à l’âge de trois, quatre ans, mes deux frères aînés m’apparaissaient comme ces superhéros des comic books américains dont je raffolais des exploits.

Les superhéros ne meurent pas, c’est connu. Ou si rarement. Ou juste pour mieux revenir grâce à une astuce scénaristique pas toujours vraisemblable. Les superhéros ne meurent jamais, au contraire de ces hommes et des femmes en chair et en os qui nous sont chers et qui un jour ou l’autre sortent de notre vie, quittent notre monde.

(pour lire la suite…)

 

October 19th, 2014
Catégorie: Événements, Lectures, Réflexions Catégorie: Aucune

2 commentaires à propos de “Au lendemain de l’adieu”

  1. Aline a écrit:

    Nous partageons votre immense peine, comme je l’ai dit à Miejo.
    Nous t’embrassons.

  2. Pierre Tremblay a écrit:

    Mes condoléances à ma deuxième famille pour le décès de Steve qui m’a pris vraiment par surprise. Moi qui ai été un témoin prévilégié des débuts de la vie d’adulte de Steve (qu’on appelait affectueusement Raoul, à l’époque), la nouvelle m’a attristé au plus haut point et m’a fait ressasser une grande partie de vie.

    Même si la vie nous a quelque peu séparés, je vous serre, toute la famille, très fort dans mes bras; vous êtes toujours dans mes pensées.

    Pierre Tremblay

    Stan, je t’aime très fort

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