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Les carnets web de l'écrivain Stanley Péan

Au gré de l’errance dans l’Internet (clin d’oeil)

Trois heures vingt, dans la nuit de dimanche à lundi. À cause d’un trou de mémoire, dû soit à la fatigue soit à l’âge, j’ai dû faire appel à Google pour retrouver le nom d’un de mes propres personnages, un policier qui comptait au nombre des protagonistes de Zombi Blues (et qui était brièvement évoqué dans un roman jeunesse paru en 1998, Quand la bête est humaine) — tout simplement parce que le texte de ces livres ne figure pas sur le disque dur de mon nouveau portable et que je n’ai pas les bouquins à portée de main. Du coup, je comprends enfin ma collègue Chrystine Brouillet qui prétend oublier les détails de ses bouquins sitôt les avoir publiés…

Toujours est-il que mes recherches sur la toile m’ont par hasard mené à cet article de Monique Lebrun publié dans une revue universitaire suisse et qui établit des parallèles entre l’oeuvre de Ying Chen et la mienne. Et même si l’attention de la faune universitaire n’est pas une garantie de sa propre valeur, même si la thématique de «l’écriture migrante» n’a selon moins pas toujours inspiré aux chercheurs des propos pertinents, j’avoue avoir été flatté par cette analyse rigoureuse de mon travail, de La plage des songes jusqu’à La nuit démasque. Un p’tit v’lours, ça ne fait jamais de tort, non?

Incidemment, j’ai aussi retrouvé le nom de ce personnage de policier d’origine haïtienne, que j’ai décidé de ramener dans mon nouveau roman: Lorenzo Appolon. Comme quoi ma recherche ne se résumait pas à un simple exercice de complaisance narcissique…

December 22nd, 2008
Catégorie: Commentaires, Lectures, Réflexions Catégorie: Aucune

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