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Les carnets web de l'écrivain Stanley Péan

Jamais calme

Y’a celles qui rêvent d’une maison en banlieue
D’une piscine, d’un chien et d’un enfant ou deux
Y’a celles qui rêvent d’une vie réglée au quart d’heure
Cinq jours sur sept, de neuf à dix-sept heures
Mais, moi, mes rêves m’appellent ailleurs

Je serai jamais comme l’étang en hiver
Je serai jamais calme, autant vous y faire
Je serai jamais femme à suivre un horaire
Je serai toujours comme le torrent ou la mer

Y’a ceux qui trouvent que j’ai des yeux de biche
Même si c’est rare que je m’ouvre, que je m’affiche
J’ai dans le regard la flamme, la rage d’une louve
Y’a dans mon âme comme un orage qui couve
J’voudrais pas vous faire peur mais

Je serai jamais comme l’étang en hiver
Je serai jamais calme, autant vous y faire
Je serai jamais femme à suivre un horaire
Je serai toujours comme le torrent ou la mer
Je serai jamais femme à me satisfaire
D’une vie morne de banlieue en hiver
Mes rêves m’appellent loin d’ici, loin d’hier
Je serai calme, autant vous y faire

Y’a celles qui se contentent d’amours convenues
De gestes sans conviction, de serments mille fois entendus
Moi, mon coeur, mon âme ont faim d’absolu
Car je rêve de fièvre, de passion
De vertiges et de déraison

Je serai jamais comme l’étang en hiver
Je serai jamais calme, autant vous y faire
Je serai jamais femme à suivre un horaire
Je serai toujours comme le torrent ou la mer
Je serai jamais femme à me satisfaire
D’une vie morne de banlieue en hiver
Mes rêves m’appellent loin d’ici, loin d’hier
Jamais calme, jamais calme

Paroles: Stanley Péan
Musique: Nancy Carroll
Interprète: Nancy Carroll
(Inédit sur disque)